Notes de mise en scène

Synthèse de mercredi 23 et jeudi 24 mars

MERCREDI
Matin: Mise en espace des scènes 4 et 5. Pour la scène 4, devant le débit de tabac, essai avec beaucoup de monde sur le plateau pour créer une ambiance de place publique où les gens se croisent et se rencontrent. L'épisode de la main de Wang est joué, et quelques comédiens (le chômeur, la veuve Shin, le grand-père et la belle-soeur) attendent devant le débit de tabac que Shen Té leur amène du riz. Lecture de la scène 5.

Après-midi: Groupe de travail sur les dieux avec Gérard Lieber et chorégraphie des dieux qui se « déguisent » avec Elodie. Travail sur le texte avec l'autre groupe sur les scènes 4 et 5: lecture commentée.

JEUDI
Matin: Répétition de la scène du mariage avec Joëlle Chambon, puis réunion avec les groupes organisation et mise en scène.

Après-midi: Travail sur la scène 7 avec les projections en ombres chinoises de Shen Té et de son enfant imaginaire, qui devient celui de Lin To lorsque le drap se relève. Essai sur le pillage du débit de tabac par les villageois qui pensent que Shen Té va partir. Travail sur la scène 8, notamment sur le moment de la négociation entre Shu Fu, Shui Ta et la propriétaire.

Synthèse des mercredi 16 et jeudi 17 mars

MERCREDI
  • Matin: Exercices avec Laurent Berger autour de la scène 1 du débit de tabac. Les comédiens ont joué la scène avec les pieds, puis avec les doigts, afin de rendre compte différemment de la lisibilité du groupe et des phases dynamiques.
    Mise en espace des scène 1, 2 et 3. La scène 1 a été joué dans un espace réduit comme celui du débit de tabac, ce qui donne une dynamique de groupe très resserrée, entassée.
  • Après-midi: Répartition en deux groupes: les dieux et Wang et le reste des personnages.
    Travail sur le texte de la scène 1, compréhension du sens des phrases, des enjeux et sur les intonations pour caractériser les personnages.


JEUDI

  • Matin: Travail sur la scène du mariage avec Philippe Goudard. Propositions pour la transition entre l'interlude et la scène du mariage qui suit: les comédiens sont au fond pendant la chanson de Shen Té, puis, elle vient vers eux et ils l'habillent en mariée. La noce s'avance ensuite à l'avant-scène, la table sort de terre et l'attente du cousin démarre.
    Plusieurs questionnement comme la position dans l'espace des comédiens, à qui s'adressent-ils? Chaque personnage se lève lorsqu'il parle pour faire émerger la parole du groupe. Quelle réaction provoque la table qui sort de la terre? Y aura t-il des comédiens/musiciens sur scène pendant la noce?
    Les espaces Jeu et Hors-jeu ont été validé pour la mise en scène définitive, il y aura donc des comédiens autour de l'espace des personnages pendant la représentation.
  • Après-midi: 2 groupes de travail, les dieux et travail sur le texte avec Joëlle Chambon sur les scène 7, 8 et 9. Questionnement sur les enjeux des scènes. Mise en espace de la scène des ouvriers avec une Madame Yang narratrice en avant-scène.

Synthèse du Mercredi 10 Mars et du Jeudi 11 Mars

Mercredi

Matin : Deux ateliers de jeu, l’un avec Gérard Liéber au théâtre qui s’est occupé des Dieux et de Wang et l’autre groupe avec Laurent Berger, pour un travail sur table de la scène 1.
·    Le groupe des Dieux et de Wang ont tenté de voir les déplacements des Dieux, par où ils venaient, comment s’approchaient-ils de Wang ? Wang est-il toujours au même endroit ou est-il un vagabond qui nous surprend toujours du lieu où il se trouve ?
·    Le groupe de Berger a fait plusieurs lectures de la scène 1, ces lectures étaient des lectures engagées, complétées par des propositions de jeu. Les comédiens ont lu la scène de façon a faire entendre les sonorités, la mélodie, les temps forts, les pauses du texte avant de mettre du jeu. Ils ont sculpté le texte. La scène 1 est une scène collective et possède une intensité par rapport aux autres. Notion de parasites envahisseurs, Shen Té se fait envahir mentalement et physiquement.

Premier filage technique : du début à la fin de la pièce, entrées et sorties des personnages de chaque scène. Cela nous a permis de voir la scénographie dans sa totalité et de relever certains problèmes à résoudre.
·    Ainsi nous avons vu les problèmes que posaient le débit de tabac, entre son côté métaphorique et son côté matérialiste. Problème du tulle transparent. Idée de construction au fur et à mesure du débit de tabac pour finir à l’usine afin de montrer le développement économique.
·    Fermeture du rideau noir, deux fois de suite était trop répétitive, de plus ce rideau était trop monumental.
·    Questionnement sur les ombres chinoises, pourquoi à ce moment (scène 9) ? Pas de justification de leur arrivée. Cette scène est longue pour les ombres chinoises. Les ombres chinoises peuvent être utiles pour la transformation de Shen Té en Shui Ta.
·    Abri de Wang est-il toujours au même endroit ? Présence d’un lieu habité, vivant (récupération d’objets, accumulation de choses…), évolution de cet abri ? Ou alors Wang a-t-il vraiment un abri ? Est-il vagabond et change d’abri à chaque fois qu’il apparaît ?

Après-midi : Essayage de costume pour chaque comédien, en jean tout d’abord pour la deuxième partie de la pièce, puis en drapé, en tissu pour le début de la pièce, de préférence de couleurs sobres, neutres. Trouver des vêtements usés, abîmés, hétéroclites.

Deuxième filage technique : du début à la fin de la pièce. Présence de Maurice Foulliet et la scénographe. Nous avons commencé à fixer certaines entrées et sorties, nous avons revus les problèmes majeurs.
Le soir, nous avons travaillé sur les ombres chinoises pour la scène 9, qui a posé certains problèmes et beaucoup de questions.





Jeudi

Matin : Essayage de costume, avec des vêtements hétéroclites, identifier son personnage par l’habit. Photos prises par les techniciennes de chaque comédien avec leur costume.

Gérard Liéber a travaillé à nouveau avec Les Dieux et Wang, Laurent Berger avec les scénographes, sur la scène 1 du débit de tabac, afin d’améliorer le débit. Essaie avec des planches en bois de chaque côté du débit. Lecture de la scène 7.

Certaines personnes ont aussi choisi, demandé de faire des rôles secondaires, voir avec Berger la semaine prochaine. Il reste encore des rôles à prendre sur les deux distributions.

Après-midi : Nous avons regardé les affiches faites et proposés pour le spectacle. Nous avons choisi un photomontage (ou photo) sur laquelle il y a de la terre et une fleur. Le visuel a donc été choisi.
Trois ateliers : Gérard Liéber avec Wang et les Dieux
                        Laurent Berger avec deux Shen Té.
                        Joëlle Chambon avec tous les comédiens présents dans la scène 7, 8, 9. Lecture des scènes afin de dégager des enjeux, des relations. Analyse des personnages.
Veuve Shin : ancienne prostituée devenue propriétaire quia  connu la même ascension que Shen Té et qui a tout perdu. Côté maternel ? Effet de similarités ?  Effet de reconnaissance ? Veuve Shin est aussi cupide, attirée par l’argent.
Le moment du pliage du linge est une métaphore pour signifier la fin de la boutique, que tout est perdu.
Shen Té : est dans uns situation critique, n’a jamais été aussi bas, elle vit un échec cuisant après une ascension. La découverte d’être enceinte va lui redonner des forces, elle est heureuse. Sa rêverie sur l’enfant elle le rêve comme une hors-la-loi, dans la pauvreté mais cela ne l’attriste pas au contraire.
Monsieur Shu Fu : personnage énigmatique, mystérieux, il est riche et sous le charme de Shen Té, mais est-il vraiment amoureux d’elle ? Veut embellir son image. C’est aussi un businessman, un mafieux peut-être.

Scène 8 : le chant des éléphants est un chant cynique, de dénonciation, de délation mais ce n’est pas un chant rebel.
Dans cette scène  nous avons pu voir le parallèle entre l’histoire de rédemption que raconte Madame Yang sur son fils et les conditions atroces dans lesquelles vivent les ouvriers.
Madame Yang : amoureuse de son fils, il est tout pour elle, elle ferait tout pour lui, elle croit en lui. Possède une certaine autorité sur lui, il lui obéit. Dans cette scène, Madame Yang est ravie, contente et a un rôle de narratrice.
Yang Sun : figure du héros dépassé ? Figure de l’anti-héro ? Figure du filou, du petit voyou, c’est un opportuniste, il n’agit pas vraiment, il attend qu’on fasse les choses à sa place. Pourquoi son apparition commence par un suicide ?

Le soir nous avons retravaillé sur les ombres chinoises mais cette fois-ci, sur la scène 7, lors de la rêverie de Shen Té sur son enfant. Après le pliage du linge, derrière un drap, Shen Té, e ombre, rêve ce moment. Moment assez poétique, calme, sorte de flash poétique qui fonctionnait bien. Elément à retravailler, à fignoler.

Gérard Liéber : WANG ET LES DIEUX
·    dramaturgie
Se pose tout d'abord la question du statut de Wang au sein de la pièce. Bien que simple porteur d'eau à l'ouverture de l'oeuvre, il se différence déjà par sa singularité en ce qu'il est le seul à attendre les dieux. Wang serait-il une sorte d'intermédiaire entre les hommes et le divin? Nous pourrions même imaginer que la pièce entière est rêvée par ce dernier.
Il nous est apparu clair que Wang suit un véritable chemin tout au long de la pièce, ainsi sera t-il judicieux d'intégrer la thématique de la métamorphose, la transformation -faisant un parallèle avec la transformation de Shen-Té ?- afin de signifier cette évolution de Wang, qui va d'un état de naïveté au début de la pièce jusqu'au statut de sage quand celle-ci se clot. La piste envisagée est que la construction de ce statut de « donateur de connaissance » se fait par l'accumulation d'objets récupérés sur scène et venant compléter son costume ou son abri.
Cette importance du personnage de Wang nous pousse à reconsidérer la coupe de l'épisode de la main qui, bien qu'incluant parfois de longues répliques, apporte avant tout un apport considérable à la pièce, en ce qu'il permet une forte mise en lumière des travers de Shen-Té.
Enfin une question majeure à laquelle nous n'avons pas encore donné de réponse concrète :
o    d'où viennent les dieux ?
·    notes travail plateau
Prologue (suivant l'idée de l'arrivée groupée devant la scène)
Après désignation, Wang monte sur le plateau et déclame sur l'avant-scène. Adresse public et autres comédiens. Wang obtiendrait sa palanche par un acteur/technicien lui apportant sur scène à la réplique « Ils viendront peut-être séparément, pour ne pas trop se faire remarquer ».
=> palanche qui devient outil de jeu et marque définitivement le passage de l'acteur/actant à l'acteur/personnage.
=> nécessité de dynanisme / ton du récit d'un conte ? (avant palanche)
Les dieux, quant à eux, sont désignés par les départs successifs des autres acteurs tout au long du passage de la reconnaissance de Wang. Jeu scène/public.
Cette séance, les dieux étaient réunis à jardin.
§    quelle est leur réaction ?
§    joie des acteurs => suivie d'une course pour aller chercher un élément de costume signifiant leur nouveau statut (// Wang et sa palanche) => parade pour aller rejoindre Wang -qui les invite à le rejoindre- dans l'espace terreux.
§    Nécesité de bien marquer cette entrée ?

Le début du prologue serait plus de l'odre de « la démonstration que de l'incarnation » (Ph. Goudard ?)
Apparaît comme très important à travailler aux prochaines séances le rythme de cette scène et des interludes en général (les mouvements séquençés étant assez clair à définir serviront de points d'appui dans cette partition rythmique). De même, il est apparu obligatoire pour les acteurs ayant les rôles des dieux de jouer sur les différences de caractères, pour pouvoir produire du jeu et ne pas se sentir bloqués sur scène (à travailler dans les prochaines séances). Enfin, chaque interlude doit se différencier dans l'espace pour éviter l'ennui et toujours surprendre.
Interlude 1
Cet interlude doit marquer la convention de la musique (et très probablement lumière) annonçant un temps de rêve => quelle musique ? Idée d'une boîte à musique que porteraient tout le temps les dieux. Rythme pour laisser le temps de voir que Wang est endormi (et là encore, comment signifier que l'éveil de Wang est onirique ?)
Travail sur la spacialisation de la voix :
§    entrée des dieux par les escaliers de la salle
§    deux / un réparti des deux côtés, ou les trois à jardin.
§    Réplique commune à traiter.
§    À la réplique « Et maintenant, porteur d'eau » => dieux en place devant les escaliers de scène à jardin (et donc tous les trois statiques, toujours dans le travail rythmique).
§    Sortie par le « sas » (en accélérée ? => rupture du rythme)
Wang :
- abri sous le renfort de l'avant-scène, côté cour.
- quelle utilisation de l'espace (avant-scène seulement ou utilisation complète de la scène, y compris le débit de tabac endormi) ?
§    Départ par le « garage »
Interlude 2
Interlude qui une fois au plateau, s'est avéré très compliqué à mettre en place : les dieux font-ils une entrée et de quelles manière le font-ils ? Sont-ils plutôt déjà aux côtés de Wang ? Quelles sont les possibilités de jeux pour les dieux ? Le cas de l'entrée n'a pas encore été solvé bien que des solutions aient été envisagées. La question se pose aussi vis à vis de la transition entre la fin de la scène trois et cet interlude. Le retour de la palanche pourrait être une solution pour marquer le changement et mettre en place l'interlude :
récupération palanche => les dieux rejoignent Wang qui leur sert à boire=> début de la réplique. Une fois encore, il semble que le travail rythmique de la scène sera très important.
Interlude 3
Les dieux sont placés aux passerelles. Wang est à l'avant-scène. Cet interlude souligne l'avancée de Wang dans la sagesse et le mysticisme, le jeu d'acteur devra ici marquer cette évolution => côté naïf beaucoup moins prononcé, mais sagesse pas encore affirmée.
Dans cet interlude, le positionnement des dieux fonctionne très bien, le canevas de Wang reste encore à définir. Le cas du livre et son sens reste la principale question à définir de cet interlude.
Les deux autres interludes n'ont pas été portés aux plateau, mais les intentions sont les suivantes :
Interlude 4 : Marquer la dégradation des dieux qui arrivent usés. Wang ne s'adresse qu'au troisième, il est le détenteur de la parole et prend le dessus dans cet interlude.
Interlude 5 : Ici, c'est Wang qui choie les dieux et assoit définitivement sa supériorité.





Synthèse du mercredi 16 février :

Matin : Melting pot de plusieurs associations pour des entrées de scènes:
Attente en hors-jeu
Préparation en hors-jeu
Faire une petite action (tous ensemble rapide et précise)
Tableaux
Portée des 3 dieux
Chant (les éléphants) venus petit à petit face au public
Prise de parole de Wang par un autre
Pour des sorties de scènes :
Se placer en tableau autour des comédiens
Chant
Tout le monde se retire, reste les news personnages.
Après-midi : essais pour la scèno :
· Débit de tabac : moustiquaire avec le dessous qui se lève :
-tout le monde rentre, on ne voit rien, trop confortable
-si on fait tous une action c’est déjà mieux, plus exigüe
-essai de rentrer et sortir à l’infinie
Moustiquaire avec le dessous qui ne se soulève pas :
-beaucoup plus petit
Planches apportées par les comédiens, plus juste le toit du débit.
· Table du banquais, à différentes hauteurs, que font les invités ? Neutres ou au contraire très vivants ???
· Rideau pour Shen té qui se change : essai du gd rideau et du petit rideau
· Veste des dieux pour le tribunal

Synthése du jeudi 17 février : 


Journée en autonomie jusqu’à 17h avec pour objectif de trouver les changements entre les différentes scènes.
Ce qui a été présenté à 17h :
- Entrée par le public de tous en courant jusque devant la scène
- la didascalie est dite « Dans la capitale du… »
- montée de l’hésitation « merde c’est qui ce soir… » Jusqu’à balancer devant Wang
- Wang ne veut pas au début, les autres rient, lancent le texte…
- Wang cherche les dieux dans les personnes qui restent en avant scène, les autres vont se placer petit à petit autour de l’espace de jeu.
- Wang et les dieux montent sur scène et Wang après avoir cherché qlq’un pour les héberger ramène Shen té sur l’espace de jeu.
- Nuit/Jour
- Les dieux donnent de l’argent, passage de tous sur scène pour balayer les dieux, reste Shen té main en l’air, « cela fait trois jours que les dieux… »
- le débit de tabac se remplit de plus en plus, tous s’endorment (shen té disparait enfouillie sous la grande famille) pendant ce temps Interlude de Wang en avant-scène, retour de SHuita qui va frapper.
Ce qui a été discuté :
· L’espace autour : à quoi il sert ?
Référence à Brecht mais aller plus loin…
Vu et revu surtout chez les jeunes
(Dérive sur un autre débat : quelle(s) est/sont la/les fonction(s) du théâtre : agir ? choc ? heurte ? penser ? réflexion…
· Les dieux : D’où sortent-ils ?
Sont-ils toujours à trois ou non ?


· Faire entendre la question : « qu’est-ce qu’être bon et comment on s’en accommode ? » ce n’est pas une pièce socio-politique mais une pièce philosophique.
· Retour d’Emmanuelle : trop confortable si espace autour pour les comédiens, peureux/heureux.
Débit de tabac : pourquoi une porte s’il est transparent ?
Moustiquaire trop jolie (discussion commune)




Synthèse du mercredi 9 et du jeudi 10 février

Mercredi
Matin: Atelier de jeu avec Laurent Berger et Gérard Lieber.
- Travail sur la première scène du débit de tabac, comment montrer l'envahissement de la boutique? Comment investir un espace très réduit? Comment jouer lorsque 10 personnes sont « enfermées » dans un cube de tissus, comment la parole jaillit?
- Essais sur la marionnette pour les changements de rôles, un acteur joue tandis qu'un autre derrière parle et utilisation de langues différentes (allemand, espagnole, catalan, italien, martiniquais)
- Travail sur la musique : début de l’apprentissage de la chanson des éléphants
- Réflexion sur le personnage de Shen Té en tant qu'ancienne prostituée, des univers anciens peuvent revenir (ex : les anciennes copines de Shen té).

Après-midi: Travail sur le prologue. Comment Wang essaye de trouver un gîte pour les dieux? Quelles réactions peuvent provoquer les dieux dans le village? Travail sur le trio des dieux, sont-ils tous en accord ou ont-ils des avis contradictoires?


Jeudi
Matin: Exploration de l'espace avec Philippe Goudard.
Délimitation de l'espace scénique, essais sur le commencement de la pièce. Où sont les acteurs lorsque le public entre dans la salle? Plusieurs propositions ont été faites:
-Avec des chaises tout autour de l'espace et les comédiens assis qui regardent le public.
-Les comédiens sont en train de se préparer lorsque le public entre, ils sont chacun dans un coin et mettent leur costume, relisent une dernière fois le texte, s'échauffent.
Ces propositions permettent de voir les acteurs avant qu'ils soient entrés dans le jeu.
-Question sur les trois espaces : scène (lieu du personnage) autour (entre personnage et comédien) et « coulisse » lieu du comédien.
-Un espace à été délimité pour Wang en avant-scène

Emmanuelle sera présente mercredi 16 à la Vignette.

Après-midi: Dramaturgie avec Gérard Lieber et Joëlle Chambon. Travail sur le texte et sur les coupes, quels passages peut-on enlever sans minimiser le sens de la pièce?



Synthèse de la journée du mercredi 2 février

Lecture de la pièce avec proposition de coupes et de séquençage.

Réflexion sur les éléments/passages à supprimer ou à garder: l'épisode de la main de Wang par exemple et certains interludes trop récapitulatifs.

Scène par scène nous avons discuté de la tonalité, du genre et de l'enjeu des passages: comique et burlesque pour la première scène du débit de tabac et poétique pour la scène de la rencontre entre Shen Té et Sun Yang. Cette analyse a permis de cerner certaines des problématiques de la pièce.

Sujets abordés:
Les dieux: Comment évoluent-ils au cours de la pièce? Qu'est-ce qu'ils représentent? Une sagesse dégradée? Comment les montrer? Accentuer le décalage entre les dieux et leurs préceptes par rapport au monde réel, matériel et concret.

Le rapport homme/femme et l'amour: Quelle idée de la femme représente Shen Té ? Cerner les clichés: la femme soumise à l'homme en quelque sorte. Peut-on se permettre d'aimer lorsqu'on est pauvre ?


L'opéra chinois: Et plus largement le thème de la Chine qui irrigue toute la pièce, doit-on l'occulter ou mettre certains éléments orientaux en avant? L'Orient est une source d'inspiration pour Brecht qui a vu joué l'acteur Mei Lan Fang.

Autre:
Décision de jouer la pièce les 9 et 10 juin 2011, avec une double distribution et des changements de rôles ( 2 Shen Té/ Shui Ta par distribution).